Communiqué | 28 août 2012
Avec la libération annoncée de M. Martin, le divorce entre les citoyens, l’institution judiciaire et la politique laxiste menée par tous les partis traditionnels depuis 30 ans est consommé !
Le Tribunal d’application des peines pouvait libérer cette criminelle. Il n’en avait aucunement l’obligation.
La Justice doit refléter les valeurs fondamentales des citoyens et de la société. Celle-ci réclame la fermeté contre les criminels et non le laxisme, la priorité aux droits des victimes avant ceux des criminels.
Tous les partis traditionnels (PS, MR, ECOLO, CDH) par leur inaction, leurs discours creux non suivis d’effets, portent leur part de responsabilité dans ce désastre !
Ils en seront comptables devant les citoyens et devant l’histoire.
Communiqué | 1er Août 2012
Les citoyens belges médusés viennent d’apprendre la décision de libération anticipée de Michèle Martin, récidiviste qui a été la complice de la mort de quatre fillettes, dont Julie et Mélissa qu’elle a laissé mourir de faim dans une cave, et ce après seulement quinze ans d’emprisonnement. La presse nous informe qu’elle travaillera quatre heures par jour contre le logis et le couvert au sein d’un cloître et qu’elle sollicitera l’aide du CPAS (sic !) pour rembourser ses victimes.
A n’en pas douter, la libération anticipée de Lelièvre et de Dutroux, de Pandy, dans la logique de cette justice, ne saurait tarder !
Cette décision traduit l’autisme total de certains juges, incapable de prendre en considération, les circonstances, la gravité des faits, la douleur des parents et le traumatisme d’un peuple.
Le Tribunal d’application des peines pouvait légalement la libérer car elle remplissait peut être les conditions légales, il n’en avait toutefois pas l’obligation, conservant un large pouvoir d’appréciation
Encore une fois, une armée de psychologues, d’assistants sociaux formés au laxisme par nos universités, auront donné priorité aux bourreaux sur les victimes. Elles n’ont même pas été consultées.
Tout condamné a certes droit à une deuxième chance mais l’inadéquation totale entre la gravité des faits et la peine réellement exécutée (quatre ans par enfant !) ne peut que choquer tous les citoyens épris de justice et simplement de bon sens. En outre, Mme Martin travaillera manifestement en noir tout en sollicitant la solidarité nationale au travers du CPAS, le tout avec la bénédiction de la justice ! Les voisins paisibles de Malonne, sont d’ores et déjà inquiets pour la sécurité de leurs enfants.
Il ne faut pas être devin pour réaliser que les menaces de mort suivront bien vite. La collectivité devra-t-elle payer pour la protection personnelle de Mme Martin ?
La réaction des partis politiques traditionnels est enfin des plus pathétiques. Ils rappellent dans une belle unanimité qu’il faudrait revoir d’urgence la loi sur la libération conditionnelle et prévoir des peines de sûretés dans des cas de crimes graves. C’est l’évidence même. Mais qu’ont-ils fait durant toutes ces années où ils sont au pouvoir ? La sécurité des citoyens est-elle moins importante que le split de BHV ?
Notre ministre de la justice semble hypocritement découvrir le problème posé par Michèle Martin depuis son lieu de villégiature. Comme si la chancellerie n’était pas informée des demandes de libération en cours ? Le choix d’une période de vacances pour annoncer une telle décision n’est pas anodin et témoigne en réalité d’une stratégie hypocrite.
Les victimes et les parents auront donc bu le calice jusqu’à la lie. Après les dysfonctionnement de l’enquête sur Dutroux et les réseaux, l’évasion de Dutroux, c’est la justice belge qui ne se montre pas à la hauteur des missions qui lui ont été confiées.