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Monthly Archives: juillet 2012

"Le PP Partenaire de la NVA"

Le Soir | 28 juillet 2012  

Modrikamen se voit en allié de la… NVA et se donne jusqu’en 2014 !

 Entretien avec David Coppi 

A droite de la droite de l’échiquier politique, le Parti populaire, lancé en 2009, n’est pas représenté au parlement fédéral (élu sur ses listes, Laurent Louis fut exclu du PP), et apparaît marginalement dans les sondages. Son président-fondateur, Mischaël Modrikamen, ne renonce pas. Il se donne une stratégie détonante : se poser en « partenaire » de la N-VA ! En deux ans…

Vous faites référence à la N-VA dans plusieurs de vos communiqués. Pour le moins surprenant pour un parti francophone…

Il y a une volonté de changement très forte au nord, au point de vue institutionnel mais aussi économique, social, sociétal, fiscal, etc. La N-VA représente tout cela. Si nous perçons aux élections, nous nous positionnerons comme son partenaire au sud.

« Partenaire » ? En quoi ?

Les structures belges actuelles sont dépassées dans les faits, la dernière réforme de l’Etat n’y changera rien : nous allons droit vers le basculement dans un autre monde en 2014, à l’issue des élections législatives et régionales. Un big bang. La Flandre se déclarera constituante, et il restera juste à voir ce que nous mettrons encore en commun. C’est une évolution inéluctable. Autant s’y préparer. Nous sommes les partenaires de la N-VA pour gérer ce choc.

Vous avez des contacts avec le parti de Bart De Wever ?

Oui. Il a été question un temps d’un cartel avec eux sur Bruxelles, mais cela ne s’est pas fait pour une série de raisons. Je dois préciser que nous n’avons pas dépassé le stade des contacts préliminaires. Mais l’idée était bien là. Pour l’avenir…

En quoi partagez-vous les vues de la N-VA ?

La N-VA est un parti de rupture, comme nous.

Elle est proche, et de plus en plus, du Vlaams Belang…

Je ne le crois pas. Quelqu’un peut-il dans ce pays reconnaître qu’il s’est trompé et bifurquer vers un autre parti sans que ce soit considéré comme une tare ? C’est ce qui s’est passé avec les élus du Vlaams Belang qui sont passés à la N-VA.

Cela étant, le PP lui-même a un discours extrême, très droitier, plus qu’à son premier jour…

Pas du tout, et nous sommes très clairs à cet égard : on n’intègre personne provenant de l’extrême droite. C’est une décision prise en exécutif du parti. Nous n’avons rien à voir avec l’extrême droite. Simplement, nous avons un discours qu’on n’entend pas dans le paysage politique, verrouillé par les quatre partis traditionnels. Un discours de rupture.

Dans quels domaines ?

Au point de vue fiscal, nous voulons baisser massivement l’impôt – l’impôt des personnes physiques – sur les petits et les moyens salaires. Il faut concentrer tout l’effort sur ces couches de la population. Ce sont elles qui ont besoin d’aide et qui peuvent relancer l’économie. Les riches n’ont pas besoin de « relance » ! Moi, je suis pour la suppression totale des intérêts notionnels, et pour un impôt des sociétés minimum de 20 %. Autre « rupture » : la tolérance zéro en sécurité. Ou encore : la limitation drastique de l’immigration, l’affirmation de nos valeurs, l’expulsion des fauteurs de haine…

Là, on vous sent prêt à « récupérer » des votes à tout prix, à droite de la droite…

Non. Ecoutez, notre rapport à l’extrême droite, je vous ai dit ce qu’il en est. Et j’attire votre attention sur le fait que notre programme est aussi et surtout socio-économique. C’est du sérieux.

Reste que le PP ne décolle pas…

Nous verrons ! Je me donne jusqu’à 2014, c’est mon délai. Nous serons présents aux législatives et régionales. Je vous fais quand même remarquer qu’en 2010, le PP avait recueilli 98.000 voix au sud du pays, et le FDF, 35.000, sur Bruxelles seulement, c’est vrai, mais la comparaison montre que nous existons.


Madeleine, 96 ans, victime de la crapulerie !

Communiqué | 15 juillet 2012

Le Parti Populaire vient d’apprendre avec tristesse et indignation le décès de Madeleine Klonhammer, 96 ans, décédée en soins intensifs suite à l’agression qu’elle a subie le 3 juillet dernier.

Cette dame âgée aurait pu être notre grand-mère à tous. Elle est morte parce que de jeunes crapules, dont Hassan, 15 ans (!)  n’ont plus aucun respect de la vie et des plus faibles d’entre nous.

Combien de victimes innocentes faudra-t-il avant que des mesures radicales ne soient prises pour protéger notre société, nos jeunes, les femmes, les vieillards et plus généralement les paisibles  citoyens contre cette barbarie urbaine ?  

Il est aussi temps de s’interroger sur les causes profondes de cette violence émanant dans une très large majorité de cas de jeunes issus de l’immigration arabo-musulmane, dès lors que le laxisme de nos sociétés occidentales et le sentiment d’impunité les incitent manifestement à passer à l’acte sans crainte.

Aucun jeune Marocain n’oserait se comporter de la sorte au Maroc, sans encourrir la peine de mort, le cas échéant commuée en prison à vie par le Roi.

   

Légitime défense à Gozée : Les citoyens doivent pouvoir protéger leurs vies et leurs biens

Communiqué | 7 juillet 2012

Le Parti Populaire apporte son soutien au jeune homme qui a abattu un cambrioleur qui le menaçait d’un couteau hier à Gozée. 

Le PP rappelle que la Belgique est submergée par une vague de criminalité qui s’en prend aux biens et aux personnes, découlant notamment de l’ouverture des frontières. 

Il est dès lors impérieux d’établir une présomption de légitime défense lorsqu’il y a atteinte aux personnes et aux biens au sein d’un domicile privé, mais également au profit des forces de l’ordre qui ont à intervenir dans des situations violentes. 

Dans les pays ou de telles mesures ont été prises, la cambriolages et agressions ont régressé de manière spectaculaire parce que les délinquants hésitent avant de passer à l’acte par peur des réactions de leurs victimes potentielles.

Le droit à la sécurité des personnes et des biens est un des droits fondamentaux des citoyens.

Si police et justice ne sont plus en mesure de combattre la délinquance de manière efficace, faute de moyens suffisants ou d’appliquer les politiques criminelles appropriées, il est légitime que les citoyens soient autorisés à se défendre ! La peur doit changer de camps ! 

Dès lors, rien ne paraît justifier la privation de liberté d’un citoyen menacé d’un couteau au sein du domicile de sa grand-mère par un cambrioleur, si ce n’est pour dissuader les citoyens de se défendre.  Le PP souhaite donc sa remise en liberté immédiate !  

Les juges doivent partager les valeurs profondes des citoyens du pays qui les ont mandatés. Il est aussi temps de généraliser les jurys populaires au sein des institutions pénales. 

Le seul plan de relance efficace : augmenter le pouvoir d'achat des bas salaires !

Communiqué | 4 juillet 2012

Le gouvernement Di Rupo cherche avec pusillanimité les moyens de relancer l’économie belge. Il entend être « créatif » dans le saupoudrage habituel de mesures résolument inefficaces. 

L’histoire économique nous enseigne que seule des baisses massives d’impôts sur les bas et moyens salaires, c’est à dire au profit des citoyens qui souhaitent consommer et s’équiper afin de satisfaire leurs besoins non encore rencontrés, est à même de relancer une économie anémiée.

Il faut donc mettre en oeuvre une baisse linéaire et généralisée des impôts sur les bas et moyens salaires, ainsi qu’une réduction des prélèvements sociaux. La NVA a d’ailleurs proposé un plan similaire voici quelques semaines. 

En contrepartie, le PP propose de réduire massivement les dépenses publiques par la suppression de nombres d’institutions inutiles (provinces, intercommunales, etc..), des subventions non nécessaires à l’économie et aux entreprises (dont toutes les dépenses prétendument  »vertes » mais contre-productives) et la suppression de l’état buffet où l’immigration vient se servir allégrement sans y avoir préalablement contribué.

M. Modrikamen de conclure : « c’est aux citoyens à dépenser librement leur argent pour s’équiper, pas à l’état à le faire à leur place. Il faut réduire la voilure de l’état et augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs qui en ont le plus besoin et qui font l’objet d’une politique fiscale confiscatoire ».    

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